Qu’est-ce que c’est?
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Avant toute chose, le microblading est une technique de tatouage des sourcils, utilisée pour remplir et bien dessiner les sourcils. Les poils sont tatoués un à un, ce qui donne un effet plus naturel qu’un simple tatouage des sourcils.
N’ayant pas à la base de gros sourcils bien fournis_ loin de là_ j’ai voulu essayer dès que j’en ai entendu parler.
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La douleur
Première chose et sachez le: ça fait horriblement mal!! Et pourtant je ne suis pas une chochotte.
Le douleur ressentie est la même que lorsqu’on épile les sourcils pour la première fois, multipliée par 10… au moins. Bon j’exagère un peu mais le visage est une zone très sensible à la douleur donc imaginez des aiguilles qui vous piquent en semi-profondeur et à rythme régulier. Ca fait mal.
On ne m’avait pas prévenu quand j’ai pris le rendez-vous. Elle ne pouvait pas non plus me conseiller une crème anesthésiante car ce n’est pas un acte chirurgicale. Mais un bon conseil si vous le faîtes: achetez (faîtes-vous prescrire) une crème anesthésiante! Comme la crème qu’on met sur les dents de bébé lorsqu’elles poussent et ça fait mal. Cela vous soulagera grandement avant de vous faire tatouer.
Les techniques
Maintenant parlons des outils de la torture.
Vous avez le choix entre l’aiguille simple du tatoueur. Et là les poils sont vraiment dessinés un à un. Ce qui prend plus de temps mais le rendu est encore plus naturel.
Sinon, vous avez le petit peigne jaune qui lui dessine plusieurs poils à la fois.
J’ai choisi le petit peigne jaune…
Mes impressions et les résultats
Avant de commencer le tatouage, l’esthéticienne me demande quelle aiguille je veux qu’elle utilise.
Elle me montre qu’ils sortent bien des sachets stériles et que tout est propre.
Ensuite, elle me renseigne sur ce qu’elle va faire exactement.
Puis elle me dessine le sourcil à main levée, au crayon, suivant une image que je lui montre. Son tracé ne me convient pas donc on efface sur mes sourcils son tracé et je dessine moi-même au crayon la forme de sourcil que je veux.
Et elle commence à tatouer par dessus le trait de crayon…
Ensuite, comme je vous l’ai dit, j’ai eu MAL!!! Je serrais les dents et essayais de supporter la douleur tant bien que mal. Pour moi, c’était une séance de torture. Mon coeur se serrait vraiment et des larmes perlaient, sans pleurs, sur mon visage.
La délivrance est venue assez vite_ avant la fin disons_ lorsqu’elle m’a annoncé que le tatouage ne fonctionnait pas sur moi.
En effet, des traits sont censés se dessiner sur ma peau. Ces traits peuvent diffuser (s’élargir et être moins nets) au bout de quelques jours et redevenir nets ensuite. Mais moi, aussitôt qu’elle injectait l’encre sous ma peau, l’encre diffusait. Ma peau rejettait le pigment. C’est un automatisme de défense de sa part.
Ainsi, au lieu d’avoir des traits fins, j’avais des traits diffus, aux bords flous; ce qui fait qu’au final si on allait au bout je me serais retrouvée avec les mêmes résultats que l’ancienne méthode: un sourcil dessiné au trait plein.
J’ai donc décidé d’arrêter la séance de torture même si le travail n’était pas fini. J’avais seulement le haut du sourcil dessiné; mais à la rigueur, cela me convenait parfaitement.
Non! Il ne faut pas souffrir pour être belle. La beauté, comme le reste, n’est que fumée. Pour moi, la beauté doit rester un plaisir et une détente… un jeu.
Même si le travail n’était pas fini, cela ne se voyait nullement. J’ai reçu des compliments sur mes sourcils.
A bientôt!
Niangalement,
Léna.